Avec un climat tropical, la nature est le principal attrait du Costa Rica.
À commencer par la côte Est où un petit périple s’avère nécessaire pour atteindre Tortuguero, à bord d’une embarcation sur la rivière du même nom. Le village se trouve coincé au cœur de la forêt tropicale entre la mer des Caraïbes, souvent déchaînée, et le fleuve large de plusieurs dizaines de mètres. L’exploration de la nature et sa faune variée peut commencer à la tombée de la nuit pour admirer opossums, grenouilles très colorées, toucans et bien sûr tortues géantes d’où le village tire son nom.
Dans la région de Sarapiqui, une réserve écologique abrite le plus long pont suspendu du pays, 265 mètres, qui permet d’accéder à une plantation de cacaotiers. Ici, de façon pédagogique, on découvre la confection du chocolat chaud, du fruit sur l’arbre à la dégustation.
Le Parc National Arenal donne lieu à une immersion en pleine jungle. Malgré des coulées de lave fréquentes, la végétation est abondante et l’on peut arpenter sereinement la base du volcan. De nombreux spécimens d’oiseaux sillonnent les rives du lac Arenal. La cascade de 70 mètres de hauteur sur le Rio Fortuna mérite également le déplacement.
En se dirigeant sur la côte Pacifique, un arrêt au-dessus de la rivière Tarcoles assure l’observation de crocodiles vivant à l’état naturel dans la rivière.
Au bord de l’océan, le Parc National Manuel Antonio avec ses palmiers, ses oiseaux ou encore ses singes espiègles, demeure le plus petit du pays mais propose quelques sentiers facilement accessibles. À proximité, plusieurs plages aux eaux scintillantes et aux vagues parfois intenses accordent du plaisir aux amateurs.
« La pura vida » ne peut donc qu’enchanter toute personne s’aventurant dans ces forêts somptueuses, aux abords d’un volcan ou sur l’une des côtes océaniques.
Exemple Itinéraire (14 jours)
San Jose, Tortuguero, Sarapiqui, La Fortuna et le volcan Arenal, Monteverde, Quepos et le Parc National Manuel Antonio.
Coup de coeur
LA RÉSERVE BOSQUE NUBOSO DE SANTA ELENA
Cette forêt luxuriante protégée, moins prisée que sa voisine de Monteverde, abrite une faune d’une extrême diversité dont des quetzals, des toucans, des tatous, des tarentules pouvant atteindre quinze centimètres… Une flore composée d’orchidées et de broméliacées entourent les vieux arbres de la forêt humide tandis que plus de 200 espèces de fougères parfument le sous-bois. Il s’agit donc d’une très bonne alternative pour s’assurer d’observer au plus près la vie sauvage.
Au centre de la réserve, une tour donne l’opportunité d’avoir un magnifique panorama sur les environs, par-dessus la cime des arbres. Les dix kilomètres de chemins, qui serpentent à travers la forêt, conservent une ambiance particulière et procurent une certaine sérénité à tout promeneur.
Enfin, pour joindre l’utile à l’agréable, une partie des bénéfices de l’entrée de la Réserve est destinée à sa gestion mais aussi à des programmes de sensibilisation à l’environnement dans les écoles de la région.
Écrit par Mathieu SCHNEIDER|9 décembre 2020|Amérique
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